Lourdes soupira. Comme son âme en friche, ces âmes en peine étaient trop pleines — d’informations cataclysmiques, d’images du bonheur. Une panique froide coulait dans les veines et pour la calmer vous vous précipitiez dans les plus sinistres dédales d’hyperliens pour en ressortir des heures plus tard, le cœur bouffi et dégoûté, un œil qui louche et l’autre trop sec, votre âme tourmentée pourtant par l’infini désir de cliquer sur une autre icône de pouce.
Un mal étrange engendrait dépressions et bons sentiments. Ils n’en mourraient pas tous, mais tous étaient frappés! Les plus affectés se rencontraient à l’Université — principal centre de tri des âmes malades de leur temps.